Pour sa septième édition, « La Ronde » s’articule autour de la thématique des Fleuves.
Les visiteurs pourront découvrir la thématique des Fleuves sous toutes les formes et les usages grâce aux visions des six artistes d’horizon et de techniques variées qui ont été sélectionnés par la RMM à l’issue d’un appel à projets et dont les œuvres dialogueront avec les collections de 4 des musées de la RMM .
Fleuve* chimérique ou métaphorique. Fleuve que l’on traverse, que l’on suit ou que l’on dompte. Fleuve où l’on se noie, où l’on renait. Chaque artiste proposera sa vision du cours d’eau et créera un dialogue avec les collections des musées, le territoire et/ou ses habitants. Avec la Seine comme complice, mais aussi avec le soutien de la commissaire, Florence Calame-Levert, des conservateurs, chargés de collections, médiateurs et techniciens de la RMM.
Alors que le reconnu Alioune Diagne (représentant du Sénégal à la Biennale d’art de Venise 2024) emmènera le public au pouls du fleuve Sénégal en pleine activité, Jean-Arneau Filtness campera des cours d’eau de verre et de couleur et le jeune Baptiste Carluy ouvrira une partie de pêche réjouissante. Et bien sûr, les femmes ne seront pas en reste dans cette saison. Natalia Jaime Cortez connaît bien la thématique de l’eau et joue avec depuis des années avec ses compositions de papier tandis que Sandrine Reisdorffer joue avec le ruissellement de l’eau et le visage dans un questionnement du rapport à l’image. Céline Tuloup, quant à elle, invitera le public au voyage sur le fleuve antique qu’est le Styx pour dresser une réflexion sur nos enjeux contemporains.
*la thématique des fleuves sera explorée tout au long de l’année par la RMM, qui y consacre également son programme de fin d’année, LTDC (Le Temps des collections). Cette thématique fluviale fait écho à l’identité propre de la métropole rouennaise avec la Seine. Artère commerciale, lieu de culture, d’habitation ou de passage, cet axe majeur relie les femmes et les hommes du territoire. Elle s’inscrit également dans le cadre de la candidature de la métropole au titre de Capitale Européenne de la Culture 2028, dont la Seine représente un élément central en structurant le territoire, irriguant l’imaginaire et l’ouverture vers ailleurs.
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